Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous la rénovation d’un petit meuble en bois. Pour cela, j’ai utilisé la peinture à la caséine.
L’hiver dernier, j’ai revendu le meuble qui se trouvait dans mon entrée car il prenait beaucoup trop de place à mon goût. La circulation dans le couloir ne me semblait pas suffisamment fluide. Néanmoins, je souhaitais conserver un petit meuble car il est plutôt pratique d’avoir un endroit où poser ses clés en arrivant. C’est aussi plus accueillant lorsque l’on arrive chez soi. Après tout, la slow décoration est écologique, naturelle, durable et minimaliste mais pas forcément dénuée de confort!
Dans un premier temps, j’ai commencé à chercher ce petit meuble sur des sites internet. Hélas, je ne l’ai pas trouvé. Quelques mois après, c’est par hasard, dans un vide-grenier que j’ai déniché cette petite merveille. Sa taille était idéale pour mon couloir. Ses lignes simples m’ont tout de suite plu. Le vendeur n’a pas su me dire de quelle année il datait, mais qu’il avait été fabriqué par un menuisier. Le temps ayant fait son oeuvre, je me devais de lui redonner un coup de jeune afin qu’il s’intègre parfaitement à mon intérieur. Pourquoi avoir choisi la peinture à la caséine ?
La peinture à la caséine
A base de protéines de lait, elle est facile à travailler et a un fort pouvoir couvrant. Constituée de produits naturels, la peinture à la caséine est idéale pour garder l’air de votre maison sain. Cette peinture protège la santé de l’homme et préserve la nature.
Vous pouvez la fabriquer vous-même ou l’acheter en poudre, puis la reconstituer dans de l’eau. On la trouve dans les magasins spécialisés ou les sites qui vendent des produits pour la décoration écologique.
Le meuble dans son état d’origine
Le matériel
Voici le matériel dont j’ai eu besoin.
Pour nettoyer le meuble
- un chiffon et de l’eau
Pour protéger le sol
- du papier journal ou des cartons
Pour poncer le meuble
- Du papier abrasif à gros grain et à grain fin
- Une ponceuse électrique (non obligatoire car “l’huile de coude” peut très bien faire l’affaire !)
Pour repeindre
- De la peinture à la caséine à reconstituer avec de l’eau
- Un ruban de masquage
- Un cutter ou une paire de ciseaux pour couper le ruban de masquage
- Un pinceau
- Un petit rouleau
Les étapes qui vont suivre seront les mêmes pour la rénovation de n’importe quel autre meuble. Pour plus de facilité, commencer par un meuble en bois aux lignes simples, ainsi le ponçage et la mise en peinture seront plus rapides.
Les différentes étapes
Si le meuble est très sale, le lessiver au préalable et le laisser sécher.
Etape 1 : le ponçage
Lorsque j’ai débuté cette rénovation, je ne savais pas du tout quelle essence de bois il y avait sous le vernis. J’ai donc poncé le meuble à l’aide d’une ponceuse et de papier adhésif, pour retrouver sa couleur originelle.
Le ponçage est l’étape indispensable pour que la peinture tienne correctement. Bien que cette partie soit la plus fatigante de la rénovation, je vous conseille de ne pas céder à la facilité en utilisant les décapants chimiques. Pour plus de facilité, mieux vaut utiliser une ponceuse électrique.
Commencer par retirer les poignées et tout ce qui peut gêner le ponçage et la mise en peinture.
Ensuite, disposer des cartons ou des papiers journaux sous le meuble pour protéger le sol.
Poncer soigneusement l’ensemble des faces en bois.
Après le ponçage, dépoussiérer le meuble à l’aide d’un chiffon humide. Cette étape est importante pour que la peinture puisse bien adhérer.
Après ponçage
Etape 2 : protéger les parties qui ne seront pas peintes
Mettre du ruban de masquage sur les bords des parties qui ne seront pas peintes.
Ruban de masquage en place
Etape 3 : la peinture à la caséine
Diluer la peinture dans de l’eau comme indiqué sur l’emballage.
Peindre le meuble. Pour cela, il faut compter au minimum deux couches de peinture.
Avant d’appliquer la seconde couche, attendre le temps indiqué sur l’emballage de la peinture. En général, il s’agit au moins d’une heure entre chaque couche de peinture.
Poncer légèrement avec du papier abrasif fin entre les deux couches. Cette opération permet l’adhésion de la seconde couche de peinture.
Enfin, retirer le ruban de masquage.
En ce qui concerne ce petit meuble, j’ai tout simplement peint les bordures. C’est ce qui craint le plus les chocs. Pour le reste, j’ai laissé le bois à l’état naturel. Le dessus du meuble est protégé par une vitre d’origine.
Etape 4 : remettre les poignées
Si les poignées ont été retirées, les remettre.
Les poignées de mon meuble étant trop petites, j’avais du mal à ouvrir la petite porte qui se trouvait sur le coté. Pour une meilleure prise en main, je les ai donc remplacées par des poignées plus larges.
Le meuble une fois les étapes terminées
Le meuble en place
C’est plus simple que cela en a l’air.
Voilà un nouveau meuble qui nous attend pour une seconde vie !
Photos : slow-deco.fr